vendredi 3 février 2012

Spanking Time


[Musique d'accompagnement]

                Je vous présente enfin Henriette Anatole Marie Macédoine de France -que les économes et les paresseux pourront appeler plus simplement Henriette, Dal que je possède depuis juin, mais dont les modifications n'ont pas arrêter de se succéder. Outre quelques plaies et blessures diverses qui devraient encore venir s'ajouter à son petit corps, je ne prévois pas pour le moment d'autres gros changements.
Ce weekend, je vous présenterai ma dernière Fullcusto sur le forum Pullipland. En attendant, je vous laisse avec l'histoire de Henriette Anatole Marie Macédoine de France, celle dont le nom se suffisait à lui même.


              Sous le règne de son auguste Majesté le Roi Louis V-et-II-font-VII-et-VII-et-III-font-X-et-Jean-retient-I, son oncle, vivait la duchesse Henriette Anatole Marie Macédoine de France. En ces temps de luxe et de confort, seules les lois religieuses étaient considérées comme morales, et tout péché ou manquement à cette morale suffisait à vous conduire à l'échafaud.  Aussi l'on envoyait encore souvent diaboliques tentatrices au bûcher (cette tradition de la Sainte Église tenant à cœur à son illustre royauté se perpétuant depuis le moyen-âge), bourgeois trop avares et moult autres pécheurs à la guillotine, spectacle auquel la petite duchesse -appelons la simplement Henriette- assistait non sans éprouver un certain enthousiasme.
              Du haut de ses huit ans, Henriette était une courtisane comme tant d'autres, à la différence qu'elle fut l'unique nièce de son altesse le Roi. La douce enfant coulait des jours paisibles, alternant leçons de musique et de latin, bénédicités et catéchisme. Cependant Henriette eut un jour l'idée d'aller se perdre dans les jardins privés de sa grandeur le Roi, et fit l'inattendue rencontre d'un splendide bosquet d'une rare variété de framboises orientales dont il était couvert.
             C'est le jardinier qui retrouva la jeune duchesse assise au pied du buisson, s'étant tellement empiffrée de ces fruits qu'elle ne parvenait plus à bouger. Il se trouvait également que la pauvre enfant faisait une curieuse réaction allergique, tordant sa figure boursouflée et rouge en un rictus de douleur auquel se mêlait une expression gênée.
             Pour son odieux péché et car elle était la nièce de son Altesse, la gloutonne enfant fut condamnée à huit cent coups de bâton. A cet épisode suivirent pléthore d'autres similaires, avant que par un jour de printemps ensoleillé, on ne découvrit sa figure bouffie figée en une ultime expression grimaçant d'agonie ; Henriette s'était étouffée avec une part de tarte aux framboises.