jeudi 13 septembre 2012

Confiture d'ongles


[Un peu de musique.]

           Quelques volutes de fumée, une odeur de papier d'Arménie, des plaintes étouffées, un chaotique bric-à-brac d'objets hétéroclites; vous êtes chez Dada (ou chez moi, la différence n'est pas bien grande). Cela faisait longtemps que je ne l'avais plus photographiée, et pourtant elle est toujours bien là.
J'envisageais de ralentir un peu sur les poupées, je crois qu'il y a quelque chose qui me manque, et je ne saurais vraiment expliquer ce dont il s'agit. Enfin peu importe. Je vais me consacrer à autre chose pendant un temps, en espérant trouver en ces autres loisirs la chose qu'il me manque.
Ce n'est pas un message d'adieu, ce n'est pas non plus un au revoir; c'est simplement un "à bientôt". D'ailleurs, j'ai quelques projets poupétesques sur le feu, et que je suis en train de réaliser. A très prochainement, donc!

dimanche 19 août 2012

A Thousand Rainy Days


Musique s'il vous plait.

         Demain, cela fera quatre ans que je serai inscrite sur le forum Pullipland. Cela signifie aussi quatre ans d'intérêt pour l'univers des poupées, celui des Pullip plus particulièrement. C'est aussi un peu l'occasion pour moi de jeter un coup d’œil à mon évolution dans ce monde. J'aurais aimé avoir une photo plus lourde de symbolisme à vous proposer à l'occasion de ce petit événement, mais ayant oublié mon appareil à 600km, je suis contrainte de déterrer cette vieille photo, inspirée par du vécu.
Je tiens aussi à vous remercier pour votre soutient, votre attention et vos commentaires constructifs qui m'ont aidée à m'améliorer et à évoluer au fil de ces années.

Bien à vous,




vendredi 6 juillet 2012

That cake wasn't good, was it?

"Hu, did I forget to mention I put some arsenic in the cakes?"




      Probablement une dernière photo avant longtemps. Tout mon matériel et mes poupées se trouveront à quelques centaines de kilomètres de moi pour un moment. J'ai décidé de ne garder que Jeliza-Rose avec moi; nous partons pour Berlin.




Puces, amis, amantes même,
Qu'ils sont cruel ceux qui nous aiment!
Tout notre sang coule par eux.
Les bien aimés sont malheureux.

Apollinaire

dimanche 1 juillet 2012

Combien de temps vivent les volutes de fumée?



          Je suis relativement occupée ces derniers temps, et mon inspiration est un peu en panne. Je passe le plus clair de mes journées à réfléchir à un tas de choses métaphysiques. Qu'est-ce qu'être? Quelle est la nature de la réalité? Avons nous un libre arbitre? Combien d'anges peuvent danser sur la tête d'une épingle? Combien de temps faut-il pour changer une ampoule? Le mot "hétérologique" est-il autologique ou hétérologique?
Uréus m'a rejoint dans mes digressions amphigouriques avec une question: Combien de temps vivent les volutes de fumée?
Comme vous ne le savez peut-être pas, nous sommes pyromanes par chez nous. Nous avons donc fait quelques expériences et emprisonné un peu de fumée, histoire de voir.
Au final, elles ne vivent longtemps qu'en captivité.

 Et sinon, comme ce sont les vacances et que je suis en plein déménagement, vous risquez de ne plus avoir de mes nouvelles avant un moment.
Sur ce, bonnes vacances.

Je suis en panne d'inspiration.


vendredi 18 mai 2012

dimanche 6 mai 2012

Rainbow Baby Butterfly


 A regarder avec ceci.

     Aujourd'hui, je me suis amusée à fabriquer un petit filet à papillons pour Z, puisqu'elle et moi partageons la même passion pour la chasse aux insectes. Elle s'en est donc allée chasser quelques spécimens rares, qui volent dans certains recoins du Néant...
N'hésitez pas à cliquer pour visionner l'image dans une résolution plus grande. 



I always knew I would spend a lot of time alone
No one would understand me
Maybe I should go and live amongst the animals
Spend all my time amongst the animals
And on the tracks I would go they lead to the sea
To be amongst the animals
 



mercredi 2 mai 2012

Paysage sans anatomie


Un tout petit peu de musique.


             Lasse de l'ancien visage d'Uréus, je lui en ait récemment fait un neuf et plus sophistiqué. J'ai conservé la palette de couleur de ses anciennes versions, son vague côté de démon japonais, ses anciens sourcils, et l'idée de la forme de ses lèvres. Elle me plait beaucoup mieux ainsi, mais je crois que je commence à me fatiguer de ses yeux aveugles. J'ai beau adorer cette poupée, j'ai l'impression de ne pas parvenir à grand chose avec elle, et j'en suis peinée. M'en séparer m'affecterait beaucoup, alors je la garde un moment encore...



jeudi 26 avril 2012

Tuonetar


                 

                  Non, je ne suis pas morte, simplement occupée, d'autres loisirs ainsi que l'école m'accaparant un certain temps. Cela étant, je ne délaisse pas mes poupées pour autant, puisque d'une part, lassé du prénom trop commun et vide de sens d'Oméga je l'ai récemment rebaptisée Tuonetar, du nom d'une déesse de la mythologie finnoise, et d'autre part, quelques changements sont à venir (un nouveau faceup pour Uréus et un projet avec des modifications plus importes que tout ce que j'ai pu faire jusqu'aujourd'hui, et que j'espère pouvoir réaliser très prochainement).

Et tant que nous y sommes, voici la photo de Dolores que j'ai sélectionnée pour l'actuel design du forum Pullipland.






dimanche 22 avril 2012

SWAP - Bonbons et sucreries acidulées



       Sur Pullipland, nous organisions un swap en chaîne (c'est à dire que nous connaissions l'identité de la personne qui recevrait notre paquet, mais nous ignorions qui nous l'enverrait) ayant pour thème "bonbons et sucreries acidulées". C'est assez peu dans mon univers me direz vous, mais figurez vous que le swap que j'ai reçu est encore moins dans l'univers de la personne qui me l'a envoyé. Malgré cela, tout ce que contenait le petit paquet était fabuleux.
Faire une liste exhaustive serait assez long, mais en vrac, Willuna -ma swappeuse de génie- m'a envoyé une armée de pâtisseries, un tas de fioles fascinantes, des sucettes au manche en os, un élevage de poussins, une robe champignonesque, un corset à se taper le postérieur sur le sol en bénissant le Seigneur Cthulhu d'avoir mit sur la Terre des gens aussi talentueux, des étuis en cuirs d'un raffinement exquis, et pour moi un gloss à la crème glacée, un bracelet sympathique, un tas de bonbons étranges et délicieux et de chocolats très appétissants, le tout magnifiquement emballé dans des boîtes de la création de Willuna.

Je remercie donc du fond du cœur Willuna pour tout l'amour et tout le temps qu'elle a mit dans ce swap qui fut une très très bonne surprise.







mardi 13 mars 2012

Pyromane


[Une petite musique?]

Chez nous, on est pyromanes. Moi, Jeliza-Rose, et quelques autres. Le feu, on aime bien ça. La chaleur, l'attirance magnétique, le quasi-mesmérisme, la fascination. A nos heures perdues, nous sommes dompteurs de feu.
Jeliza-Rose a toujours des allumettes sur elle, et toujours des projets d'avenir...


Je m'appelle Jeliza-Rose, j'ai treize ans. Et plus tard, je brûlerai mes parents. Je brûlerai mon chat,
je brûlerai la bibliothèque de papa,
je brûlerai l'école, je brûlerai tout, tout, tout.
Je m'appelle Jeliza-Rose, j'ai treize ans, et on me mettra en prison.
On dira que j'aurais perdu la raison,
on me libérera sur grâce présidentielle ou autre fadaise de cet ordre.
A ma sortie, je brûlerai la prison, je brûlerai mes parents.
Je m'appelle Jeliza-Rose, j'ai treize ans. Et plus tard, je brûlerai mes parents.



dimanche 4 mars 2012

Die Sache, die flog


 Cliquez pour voir en plus grand.

[Musique]

Je vous préviens, c'est la dernière fois
Que je vis.
Ni hirondelle,  ni érable,
Ni étoile, ni roseau,
Ni son des cloches,
Ni eau de source...
Je ne troublerai plus personne
Et ne hanterai plus les rêves des autres
De mes gémissements inassouvis.

Anna Akhmatova

mercredi 29 février 2012



           J'ai passé quelques jours de mes vacances chez ma grand-mère. J'avais emmené Lambeth avec moi. J'ai eu l'occasion de faire un petit stopmotion que je ne vous montre pas pour la simple et bonne raison qu'il ne comporte aucun intérêt. Toutefois, j'envisage de réitérer l'expérience à l'avenir et cette fois, peut-être vous la ferais-je partager.
D'ici là, voici quelques photos -avec Lambeth curieusement, c'est toujours plusieurs à la fois- toutes simples, simplement parce que je j'adore cette poupée.







samedi 25 février 2012

L'atelier de Svankmajer



                 Pour tous les inquiets qui pourraient se demander si je n'ai pas sombré dans une curieuse folie, je n'en suis pas encore là. Cette poupée n'est donc pas une autre de mes créature, mais simplement une Jeliza-Rose non terminée, la photo ayant été prise entre deux effacements et recommencements de son maquillage.
En outre, il s'agit ici d'une photo faite en hommage aux Brothers Quay (et à Svankmajer également, dans le même temps), source d'une grande inspiration pour moi.

There's not a shred of beauty here,
Residing in the human flesh
There's only sadness and confusion,
And the stench of shit and death.

vendredi 17 février 2012

Jeliza-Rose

       Laissez moi vous présenter ma dernière création, Jeliza-Rose, dont le nom est bien évidement issu de Tideland, une œuvre définitivement inspirante. L'idée de cette poupée m'est venue en combinant Tideland (d'où elle tire son nom et son attirance pour ce qui est empaillé) et le plus célèbre des films français, Les Enfants du Paradis (qui explique son air de Pierrot).
J'espère qu'elle vous plaira.
N'hésitez pas à cliquer pour voir l'image en plus grand.

[Fond sonore]




Paris, 1923. Jeliza-Rose poussa la porte et caressa la moufette fraîchement naturalisée qui se trouvait à sa gauche. Une odeur de détergent embaumait, couvrant celle des cadavres en attente de traitement. Maman derrière son masque lui souri. Lorsqu'elle rentrait de la petite entreprise de pièges à souris Lucifer dans laquelle elle travaillait, Maman partageait avec sa fille la passion de la taxidermie. La maison était peuplée d'animaux, de l'ours menaçant du hall d'entrée au yorkshire qui servait de cale-porte dans le bureau, et ressemblait à une jungle inquiétante. Il s'agissait essentiellement d'animaux trouvés sur le bord de la route, et souvent, les dépouilles étant en mauvais état, la petite fille se plaisait à créer toutes sortes de chimères. Ici un poisson-chat, là un porlican. Papa, fervent marxiste également ouvrier chez Lucifer, considérait tout cela d'un mauvais œil, trouvant le tapis en peau de cheval du salon ainsi que les poignées de porte en patte de cerf et de lapin faisaient bien trop bourgeois.
C'est donc dans une petite maison sombre et tordue, peuplée de bêtes hybrides et d'objets de torture pour rongeurs que grandissait Jeliza-Rose. Entre les murs couverts d'un papier peint jaunis de sa chambre, elle songeait à son avenir. Plus tard, elle irait à son tour travailler chez Lucifer, déposerait un brevet pour un nouveau type de piège infaillible, et ajouterait à sa collection de bestioles empaillées les quelques spécimens qui lui manquaient. Papa et Maman. Leur offrir la vie éternelle. Maman à côté de la cheminée, Auguste le chat sur ses genoux, et Papa, une pipe et un ouvrage de Marx à la main. Ses plus beaux spécimens.


vendredi 10 février 2012

Alligator



Fond sonore témoin de mes activités actuelles...


                  Dada a récemment fêté son premier anniversaire. A cette occasion, voici une petite photo d'elle. Vous remarquerez que j'ai totalement refait son maquillage, et lui ait également changé de cheveux. Cependant, Dada reste fidèle à elle même, toujours aussi animale, toujours aussi folle, et sa poitrine toujours aussi exubérante.

vendredi 3 février 2012

Spanking Time


[Musique d'accompagnement]

                Je vous présente enfin Henriette Anatole Marie Macédoine de France -que les économes et les paresseux pourront appeler plus simplement Henriette, Dal que je possède depuis juin, mais dont les modifications n'ont pas arrêter de se succéder. Outre quelques plaies et blessures diverses qui devraient encore venir s'ajouter à son petit corps, je ne prévois pas pour le moment d'autres gros changements.
Ce weekend, je vous présenterai ma dernière Fullcusto sur le forum Pullipland. En attendant, je vous laisse avec l'histoire de Henriette Anatole Marie Macédoine de France, celle dont le nom se suffisait à lui même.


              Sous le règne de son auguste Majesté le Roi Louis V-et-II-font-VII-et-VII-et-III-font-X-et-Jean-retient-I, son oncle, vivait la duchesse Henriette Anatole Marie Macédoine de France. En ces temps de luxe et de confort, seules les lois religieuses étaient considérées comme morales, et tout péché ou manquement à cette morale suffisait à vous conduire à l'échafaud.  Aussi l'on envoyait encore souvent diaboliques tentatrices au bûcher (cette tradition de la Sainte Église tenant à cœur à son illustre royauté se perpétuant depuis le moyen-âge), bourgeois trop avares et moult autres pécheurs à la guillotine, spectacle auquel la petite duchesse -appelons la simplement Henriette- assistait non sans éprouver un certain enthousiasme.
              Du haut de ses huit ans, Henriette était une courtisane comme tant d'autres, à la différence qu'elle fut l'unique nièce de son altesse le Roi. La douce enfant coulait des jours paisibles, alternant leçons de musique et de latin, bénédicités et catéchisme. Cependant Henriette eut un jour l'idée d'aller se perdre dans les jardins privés de sa grandeur le Roi, et fit l'inattendue rencontre d'un splendide bosquet d'une rare variété de framboises orientales dont il était couvert.
             C'est le jardinier qui retrouva la jeune duchesse assise au pied du buisson, s'étant tellement empiffrée de ces fruits qu'elle ne parvenait plus à bouger. Il se trouvait également que la pauvre enfant faisait une curieuse réaction allergique, tordant sa figure boursouflée et rouge en un rictus de douleur auquel se mêlait une expression gênée.
             Pour son odieux péché et car elle était la nièce de son Altesse, la gloutonne enfant fut condamnée à huit cent coups de bâton. A cet épisode suivirent pléthore d'autres similaires, avant que par un jour de printemps ensoleillé, on ne découvrit sa figure bouffie figée en une ultime expression grimaçant d'agonie ; Henriette s'était étouffée avec une part de tarte aux framboises.

samedi 28 janvier 2012

Rue des Crocodiles


[Boîte à Musique]

     Je suis actuellement en train de travailler sur la customisation de ma dernière arrivée. J'aimerai avoir quelque chose à spoiler, mais je ne vois pas quoi dire.

Ah, et sinon, aujourd'hui, Dada fête ses un an. Une petite photo à l'occasion de cet événement sera disponible dès aujourd'hui dans mon topic sur le forum Pullipland.

vendredi 27 janvier 2012

Rainy Days

Ce n'est pas mon genre de poster une photo seule, sans petite phrase, sans rien. Mais aujourd'hui, il va falloir se contenter de peu; je suis fatiguée.
Petite photo prise en cinq minutes, montre en main, à l'intention des camarades de Flickr qui ont eu la gentillesse d'avoir pensé à moi et de m'avoir tagguée.

[Musique]


mercredi 25 janvier 2012

L'aile des fous


Interlude.

           Mauvaise photo, sans autre intérêt que celui de frimer en vous montrant mon super petit rouet dégoté en brocante.

Je suis en train de travailler sur une nouvelle poupée, elle me plait bien.
Je suis en panne de MSC. Saperlipopette.

jeudi 19 janvier 2012

Répétitions pour des anatomies défuntes




Ах ты, душечка [Accompagnement Musical]

                      Deux petites photos sans grande prétention. Et pour ne pas faire trop vide, voilà l'histoire de Lambeth.



          Novossibirsk, à l'aube de XXe siècle. Parmi la foule épaisse et dense qui déferlait comme une marée soule ce matin là, on pouvait apercevoir entre les visages mornes cerclés de fourrure d'autres visages plus ou moins marqués par l'ennui, eux aussi confortablement coincés entre des peaux de renard et de vison. Lambeth était l'un de ces visages, aussi quelconque, aussi monotone et las qu'un autre, à la différence que son visage l'était encore plus. Lambeth était n'importe qui, elle n'était personne, elle était tout le monde. Et pour cela elle n'avait pas envie de sourire. Son expression semblait éternellement figée par le froid en une moue boudeuse, qui ne tarda pas à charmer un certain peintre qui passait par là. Ce peintre là, il n'était pas tout le monde. Mais elle ne s'en aperçu pas. Ce n'est qu'une fois qu'il l'eut conduite dans son petit atelier qu'elle se rendit compte que tout ce que cet homme peignait prenait vie. Effrayée, Lambeth s'enfuit et dans sa course, se heurta à un tableau dans lequel elle tomba. Jamais plus elle ne parvint à en sortir.




Plus je regarde cette photo, plus j'ai l'impression d'avoir affaire à un autoportrait.

vendredi 6 janvier 2012

De profundis


Petite messe grégorienne de bon ton.


         Chers lecteurs, longtemps que je n'ai point posté de photo, et confuse et contrite j'en suis. J'avais besoin de faire une petite pause afin de réparer une imagination un peu abîmée. Maintenant que cela est fait, j'ai en réserve pléthore de photos à vous proposer. Je vous invite notamment si vous êtes membre du forum Pullipland à vous rendre sur mon topic, dans lequel j'ai posté une photo exclusive de chacun de mes damnés. C'est là également que je posterai en avant-première ces photos que j'ai en réserve. Elles seront également postées ici, mais bien plus tardivement.


Pour ce qui est de la photo ci-dessus, il s'agit d'une petite vanité faite en l'hommage de Lubin Baugin. On m'a proposé quelques analyses très plaisantes et très justes, mais ce genre pictural est vraiment propre à inspirer une infinité d'explications différentes.
J'invite les incultes du genre à se documenter un tantinet avant de se plonger dans quelconque recherche de sens. Mais voici tout de même quelques clés qui pourraient vous permettre de mieux comprendre.
Le genre de la vanité met en lumière la brièveté des plaisirs de la vie et nous rappelle notre finitude et notre imperfection. Aussi, un crâne humain est généralement représenté à côté de pièces d'or. D'une part ici, je n'ai pas voulu de crâne autre que celui de lapin (qui est tout de même là pour rappeler qu'il s'agit d'une vanité) -crâne auquel j'ai substitué des pommes, ce qui pour moi revient presque au même-, mais bien un visage aux pommettes rouges et à l'apparence vivante, car le loisir et la passion que constitue le monde des poupées est en mon sens, éphémère. Éphémère car je doute que lorsque je serai une petite mamie centenaire mes poupées soient toujours là, et éphémère car je doute que les poupées nous survivent.
Et pourtant, bien qu'elle soit brève, il s'agit d'une véritable passion. Passion comme la passion amoureuse, que symbolise la rose -fanée-, montrant elle aussi la brièveté des sentiments humains.
D'autre part, j'ai voulu rattacher cette vanité à l'histoire d'Oméga. Cette rose fanée représente donc la malédiction de cette pauvre enfant, condamnée à tuer éternellement l'homme qu'elle aime. Pour finir, bien qu'elle soit timide et ait un air enfantin, les coquillages sont là pour symboliser la vénusté d'Oméga.

Voilà pour la petite explication. Il y en a d'autres, à vous de trouver celle qui vous plaira le mieux.