samedi 28 janvier 2012

Rue des Crocodiles


[Boîte à Musique]

     Je suis actuellement en train de travailler sur la customisation de ma dernière arrivée. J'aimerai avoir quelque chose à spoiler, mais je ne vois pas quoi dire.

Ah, et sinon, aujourd'hui, Dada fête ses un an. Une petite photo à l'occasion de cet événement sera disponible dès aujourd'hui dans mon topic sur le forum Pullipland.

vendredi 27 janvier 2012

Rainy Days

Ce n'est pas mon genre de poster une photo seule, sans petite phrase, sans rien. Mais aujourd'hui, il va falloir se contenter de peu; je suis fatiguée.
Petite photo prise en cinq minutes, montre en main, à l'intention des camarades de Flickr qui ont eu la gentillesse d'avoir pensé à moi et de m'avoir tagguée.

[Musique]


mercredi 25 janvier 2012

L'aile des fous


Interlude.

           Mauvaise photo, sans autre intérêt que celui de frimer en vous montrant mon super petit rouet dégoté en brocante.

Je suis en train de travailler sur une nouvelle poupée, elle me plait bien.
Je suis en panne de MSC. Saperlipopette.

jeudi 19 janvier 2012

Répétitions pour des anatomies défuntes




Ах ты, душечка [Accompagnement Musical]

                      Deux petites photos sans grande prétention. Et pour ne pas faire trop vide, voilà l'histoire de Lambeth.



          Novossibirsk, à l'aube de XXe siècle. Parmi la foule épaisse et dense qui déferlait comme une marée soule ce matin là, on pouvait apercevoir entre les visages mornes cerclés de fourrure d'autres visages plus ou moins marqués par l'ennui, eux aussi confortablement coincés entre des peaux de renard et de vison. Lambeth était l'un de ces visages, aussi quelconque, aussi monotone et las qu'un autre, à la différence que son visage l'était encore plus. Lambeth était n'importe qui, elle n'était personne, elle était tout le monde. Et pour cela elle n'avait pas envie de sourire. Son expression semblait éternellement figée par le froid en une moue boudeuse, qui ne tarda pas à charmer un certain peintre qui passait par là. Ce peintre là, il n'était pas tout le monde. Mais elle ne s'en aperçu pas. Ce n'est qu'une fois qu'il l'eut conduite dans son petit atelier qu'elle se rendit compte que tout ce que cet homme peignait prenait vie. Effrayée, Lambeth s'enfuit et dans sa course, se heurta à un tableau dans lequel elle tomba. Jamais plus elle ne parvint à en sortir.




Plus je regarde cette photo, plus j'ai l'impression d'avoir affaire à un autoportrait.

vendredi 6 janvier 2012

De profundis


Petite messe grégorienne de bon ton.


         Chers lecteurs, longtemps que je n'ai point posté de photo, et confuse et contrite j'en suis. J'avais besoin de faire une petite pause afin de réparer une imagination un peu abîmée. Maintenant que cela est fait, j'ai en réserve pléthore de photos à vous proposer. Je vous invite notamment si vous êtes membre du forum Pullipland à vous rendre sur mon topic, dans lequel j'ai posté une photo exclusive de chacun de mes damnés. C'est là également que je posterai en avant-première ces photos que j'ai en réserve. Elles seront également postées ici, mais bien plus tardivement.


Pour ce qui est de la photo ci-dessus, il s'agit d'une petite vanité faite en l'hommage de Lubin Baugin. On m'a proposé quelques analyses très plaisantes et très justes, mais ce genre pictural est vraiment propre à inspirer une infinité d'explications différentes.
J'invite les incultes du genre à se documenter un tantinet avant de se plonger dans quelconque recherche de sens. Mais voici tout de même quelques clés qui pourraient vous permettre de mieux comprendre.
Le genre de la vanité met en lumière la brièveté des plaisirs de la vie et nous rappelle notre finitude et notre imperfection. Aussi, un crâne humain est généralement représenté à côté de pièces d'or. D'une part ici, je n'ai pas voulu de crâne autre que celui de lapin (qui est tout de même là pour rappeler qu'il s'agit d'une vanité) -crâne auquel j'ai substitué des pommes, ce qui pour moi revient presque au même-, mais bien un visage aux pommettes rouges et à l'apparence vivante, car le loisir et la passion que constitue le monde des poupées est en mon sens, éphémère. Éphémère car je doute que lorsque je serai une petite mamie centenaire mes poupées soient toujours là, et éphémère car je doute que les poupées nous survivent.
Et pourtant, bien qu'elle soit brève, il s'agit d'une véritable passion. Passion comme la passion amoureuse, que symbolise la rose -fanée-, montrant elle aussi la brièveté des sentiments humains.
D'autre part, j'ai voulu rattacher cette vanité à l'histoire d'Oméga. Cette rose fanée représente donc la malédiction de cette pauvre enfant, condamnée à tuer éternellement l'homme qu'elle aime. Pour finir, bien qu'elle soit timide et ait un air enfantin, les coquillages sont là pour symboliser la vénusté d'Oméga.

Voilà pour la petite explication. Il y en a d'autres, à vous de trouver celle qui vous plaira le mieux.